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mes plus belles dégustations oenologiques... ou les pire
23 octobre 2012

Un autre dîner dégustation exceptionnel

Nous étions une dizaine chez moi pour encore une soirée exceptionnelle.

Pour se mettre en bouche, un cake provençal avec un  vin mystère de 1982. Aucun des deux sommeliers participant ne l'ont reconnu.

Pour poursuivre, un Gewurtztraminer 1976 de Charles Schwab à Ribeauvillé. Comme lors du dîner du mois de septembre, celui çi avait perdu ses caractéristiques de poivron. Il était accompagné de feuilletés.

Pour l'entrée, un Chablis 1er cru Fourchaume 2008 de chez Dampt Dupas accompagnait un méli-melo de saint jacques crues et mangue.

En plat de résistance de l'Omble Chevalier (salmonidé en provenance du lac d'Annecy) et sa fondue de cèpes accompagnait un Chablis 1er cru Fourchaume 1993 de chez G.F.

Enfin, l'apothéose de cette soirée est arrivée : Cru de Coy 1921. Mais de quoi s'agit-il? Ce domaine qui n'existe plus en tant que tel aujourd'hui était  une enclave dans les terre de Château d'Yquem, propriété également d'un membre de la famille Lur Saluces  à cette époque. Quand à 1921, c'est l'année mémorable des Sauternes notés encore aujourd'hui 19 ou 20 selon les sources. Si toutes les  bouteilles dégustées jusqu'à présent sortaient de ma cave, celle-ci a été acquise par mes soins dans une vente aux enchères. A la lecture du catalogue, j'ai procédé à de nombreuses recherches avant d'aller à l'exposition la veille de la vente pour m'assurer de la réalité de la chose. J'ai constaté que la bouteille avait une belle couleur sombre, que le niveau haute épaule était raisonnable pour l'âge. Quand à l'étiquette, son état à peine visible montrait qu'elle avait traversé les temps dans une bonne cave bien humide. Alors que l'association mets et vins est l'accord parfait ou l'un met en valeur l'autre, celui-çi ne nécessitait aucun partenaire, faire valoir.
A l'oeil, un magnifique  ocre foncé, un nez d'orange confite et en bouche une explosion confite qui vous envahit le palais. 

Un Comté de 30 mois était accompagné d'un Savagnin 2007 de la fruitière d'Arbois, au goût caractéristique de noix, et de noix fraiches

Le fondant au chocolat qui clôturait cette soirée avait pour partenaire un Xérès 1985 à 350 gr de sucre résiduel par litre.

Si ce genre de dégustation vous intéresse, toujours autour d'au moins une bouteille exceptionelle,Contactez l'auteur

Au programme du prochain mois, lièvre à la royale et le Nebiolo la Serra 1995 de Roberto Voerzio.

 

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reproduction interdite © stackanovins 2012


 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

 

 

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