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mes plus belles dégustations oenologiques... ou les pire
14 juillet 2017

Chateau de Reignac condamné en première instance

Le tribunal correctionnel de Bordeaux a condamné le 29 juin, château de Reignac, pour pratiques commerciales trompeuses et publicité comparative illicite.

« J’ai été profondément touché. Cela a été très violent ». Yves Vatelot accuse le coup. Le tribunal correctionnel de Bordeaux a condamné le 29 juin sa propriété, château de Reignac, 77 ha en AOC Bordeaux supérieur, pour pratiques commerciales trompeuses et publicité comparative illicite. C’est en 1990, que cet homme d’affaire achète cette propriété située à Saint-Loubès, au terroir superbe. En 2009, le Grand Jury Européen après une dégustation à l’aveugle, le classe devant Petrus et Lafite Rothschild. En 2014, Yves Vatelot s’inspire d’un slogan publicitaire et achète des encarts dans Le Figaro indiquant « Reignac, 1er grand cru classé » suivi d’un astérisque renvoyant à un démenti : « si c’était vrai peu se l’offriraient ».

Vers un appel du jugement ?

L’affaire n’en reste pas là. Quelques mois plus tard, la Direccte débarque dans la propriété et embarque des prospectus publicitaires du château faisant état du fait que Reignac a un terroir d’un premier grand cru classé, en s’appuyant sur les commentaires des journalistes et dégustateurs. Le hic : on ne badine pas avec la législation des grands crus classés. Le Conseil des vins de Saint-Emilion, l’Union des grands crus classés de Graves et le Conseil des grands crus classés de 1855 se constituent parties civiles. Yves Vatelot réfute la tromperie. Mais surtout il renvoie la balle dans le camp des crus classés : « 70% des vins des crus classés n’existaient pas en 1855. Or, le classement n’a jamais été révisé », souligne-t-il. En attendant, il écope de 15 000 € d’amende avec sursis, de 30 000 € pour sa société dont 20 000 € avec sursis et 4000 € de dommages et intérêts pour chacune des parties civiles. Yves Vatelot réfléchit à faire appel.

d'après Inter Vignes

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