Quelques petites histoires
Calvados :
Pour la petite histoire le nom de ce département crée comme tous les autres par la Convention en mars 1790 vient du nom d'une partie de la falaise... La légende attribue à cette bande rocheuse le nom d'un navire espagnol de l'Invincible Armada, de Philippe II, le "San Salvador" ou "El "Salvador", échoué à ses pieds sur un haut fond large de 400 m et long de 10 kilomètres lors de sa tentative d’invasion de l’Angleterre en 1588.
Si aucune archive relatant ce naufrage n'a été retrouvée, on a pu observer sur d'anciennes cartes marines la mention de deux "calva dorsa", dos chauves en latin, correspondant à deux bandes dépourvues de végétation sur la falaise entre Port-en-Bessin et Arromanches. Les navigateurs se repéraient grâce à ces "calva dorsa" dont le terme contracté donna "Calvador" puis "Calvados". Ce serait donc avec la côte d'Or, Paris (juridiquement commune et département), et le Territoire de Belfort, un des rares département qui ne porte pas le nom d'une rivière, d'une montagne ou d'un lieu géographique (Pas de Calais).
le plus vieux vin connu de France :
On le trouve aux chais des «Hospices de Strasbourg» fondés en 1395 et donc antérieurs aux Hospices de Beaune qui datent seulement de 1443 : Il remonte à l’an de grâce 1472. Depuis cette période il est venu jusqu’à nous selon le principe de la «barrique perpétuelle». Il consiste par ouillage à compenser l’évaporation naturelle appelée «part des anges» en Cognac et Armagnac par du vin de même type de la récolte de l’année qui va se «fondre» dans la masse de la barrique.On remet donc environ 4 litres par an puisque la barrique contient 400 litres.
Le vin du Pistolet :
En 1562, l’Empereur Ferdinand visita la ville d’Obernai. On lui fit alors déguster le vin le plus renommé. Il le trouva délicieux. Le maire honoré par ses commentaires l’informa que les Obernois possédaient un cru bien meilleur mais réservé à leur propre usage. Ulcéré de n’avoir pas dégusté ce prodigieux vin, l’Empereur tout en gardant la dignité qui sied à sa personne remit au maire un pistolet en lui déclarant qu’il devrait le donner à plus effronté que lui s’il en trouvait un.
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